Une approche multiplateforme pour l’évaluation fonctionnelle des variantes génétiques des TSA
Aperçu du projet
La prévalence élevée et probablement croissante des troubles du spectre autistique (TSA) impose un lourd fardeau émotionnel et économique aux patients, à leur famille et à la population canadienne. À ce jour, la science est parvenue à déterminer les gènes qui participent aux TSA sans toutefois élucider les mécanismes qui les régissent. En particulier, plusieurs études de séquençage de l’exome menées dernièrement auprès de milliers de patients et leurs proches ont révélé des milliers de gènes vaguement liés aux TSA, mais on ne sait toujours pas comment ils interviennent dans la maladie. Or, il est irréaliste d’évaluer chaque variante à l’aide des méthodes habituelles de criblage à faible débit sachant qu’il faut analyser de 4 à 30 variantes par rapport à des dizaines de mille autres gènes. Dans le cadre de ce projet, Kathryn Post combinera des systèmes de bioinformatique et de criblage biologique à haut débit pour dépister les mutations génétiques susceptibles de présenter un phénotype idéal à l’aide d’épreuves de criblage secondaires à faible débit. Grâce à cette méthode, il sera possible de partager rapidement une foule de mutations génétiques associées aux TSA en sous-groupes plus restreints selon leur phénotype. Il en ressort une meilleure compréhension des voies moléculaires qui participent à une physiopathologie, limitant ainsi le nombre de variantes d’intérêt en choisissant celles qui produisent le meilleur phénotype au sein du groupe. Ces gènes mutants représentatifs feront ensuite l’objet d’un criblage à faible débit afin d’explorer leur effet sur le développement des neurones et du circuit neuronal. Une telle combinaison de criblage à faible et à haut débit offre le meilleur espoir d’identifier rapidement les causes des TSA.
Chef d'équipe
Kathryn Post , Brain Research Centre, University of British Columbia
Partenaire et Donateurs
Djavad Mowfaghian Centre for Brain Health