Technologie d’aide à la cognition pour accroître la sécurité au foyer
Aperçu du projet
La capacité de préparer des repas de façon autonome revêt une importance capitale autant pour la personne atteinte d’alzheimer que les aidants. Tout en satisfaisant le besoin primaire de se nourrir, la préparation d’un repas contribue aussi à l’estime de soi et au maintien des rôles sociaux. En revanche, la tâche comporte un lot de difficulté et de dangers, comme les brûlures et les incendies, pour une personne aux prises avec des déficits cognitifs. La télésurveillance à domicile offre bon espoir de faciliter l’exécution efficace des tâches et l’adoption d’une méthode de préparation sécuritaire des repas. De plus, des technologies simples ont fait leurs preuves chez les personnes atteintes d’alzheimer pour accroître leur autonomie au quotidien et retarder leur placement en centre de soins jusqu’à 8 mois. Cela dit, pour l’instant, elles se contentent presque toutes de limiter ou empêcher les activités de préparation des repas, notamment en coupant le courant de la cuisinière à l’aide d’une minuterie.
Nathalie Bier et ses collègues mettront au point une assistante vocale de cuisine pour les personnes atteintes d’alzheimer ou de trouble cognitif léger (TCL), une perturbation subtile de la mémoire qui précède souvent l’alzheimer. Ces travaux nous renseigneront sur la façon dont l’alzheimer joue sur l’accomplissement des tâches quotidiennes au fil de sa progression. Enfin, les chercheurs trouveront une technologie économique qui pourra s’adapter au fur et à mesure que la personne progresse du TCL vers les stades plus avancés de l’alzheimer. Sa polyvalence aiderait les personnes atteintes de démence à demeurer autonomes, tout en retardant leur admission dans un centre de soins et en allégeant la tâche des aidants.
Chef d'équipe
Nathalie Bier , Université de Montréal
Partenaire et Donateurs
Alzheimer's Association