Effets de l’hormonothérapie sexuelle sur le développement du cerveau chez les adolescents atteints de dysphorie du genre : une étude d’imagerie par résonance magnétique
Aperçu du projet
Pendant l’adolescence, le processus de maturation du cerveau subit une forte poussée, en partie alimentée par les hormones sexuelles. Ce projet fait appel à la résonance magnétique pour évaluer l’influence des hormones sexuelles sur la structure et la fonction du cerveau. Plus particulièrement, il cherche à différencier cette structure et fonction entre des adolescents atteints de dysphorie de genre (qui s’identifient à l’autre genre) et des adolescents qui ne manifestent pas cette condition. De plus, les travaux examineront la réponse du cerveau adolescent à l’hormonothérapie sexuelle, car ce traitement est parfois administré aux adolescents éprouvant une dysphorie de genre. Puisque l’hormonothérapie sexuelle joue sur les hormones sexuelles déjà présentes dans l’organisme, ces travaux mettront en lumière leur effet sur le cerveau des adolescents. Fait intéressant, l’hormonothérapie sexuelle est souvent prescrite aux adolescents dysphoriques pour faciliter leur transition vers l’autre genre même si son effet sur le cerveau est méconnu. De plus, ces travaux examineront les fondements d’une explication biologique assez répandue de la dysphorie de genre voulant que le développement cérébral prend une tangente correspondant à l’autre genre. Enfin, le projet vérifiera s’il existe un lien entre la structure du cerveau et l’activité cérébrale, et si le changement de structure et de fonction au cerveau s’opère simultanément au fil de l’hormonothérapie sexuelle.
Chef d'équipe
Malvina Skorska , University of Toronto
Partenaire et Donateurs
University of Toronto