Évaluation de l’activité électrique comme suppresseur tumoral dans les cas de médulloblastome
Aperçu du projet
Le médulloblastome est la tumeur cérébrale la plus fréquente en pédiatrie. Les enfants atteints de ce cancer sont traités par une association de chimiothérapie et de radiothérapie. Bien qu’ils soient efficaces, ces traitements sont toxiques et néfastes pour le cerveau en développement et entraînent de sérieux déficits cognitifs chez les survivants. La Dre Livia Garzia et son équipe explorent une toute nouvelle approche de traitement sans chimiothérapie ni radiothérapie pour le médulloblastome. Les chercheurs évaluent l’idée que des communications défaillantes entre les neurones dans le cerveau soient à l’origine du cancer. Les neurones sont des cellules cérébrales spécialisées qui reçoivent l’information, l’analysent et l’envoient ailleurs dans le cerveau ou à d’autres parties du corps. Chez les enfants vulnérables aux tumeurs cérébrales, les neurones pourraient être incapables de recevoir et d’analyser l’information correctement, ce qui amènerait les cellules à devenir cancéreuses. Partant de cette hypothèse, la Dre Garzia et son équipe vont étudier différentes façons de rétablir des communications adéquates entre les neurones et vont vérifier les effets sur la formation de tumeurs. Il existe déjà des médicaments qui ciblent les communications défaillantes entre les neurones, et les chercheurs espèrent qu’ils pourront également servir à traiter le médulloblastome sans causer les effets secondaires néfastes.
Chef d'équipe
Livia Garzia , McGill University Health Centre Research Institute (RI-MUHC)
Partenaire et Donateurs
Canadian Cancer Society