SOD1 mal repliée dans la pathogenèse de la SLA
Aperçu du projet
La première cause génétique de la SLA découverte (en 1993) a été une mutation dans une protéine qu’on appelle la superoxyde dismutase 1 (SOD1). Des décennies plus tard, il est largement accepté que la forme anormale (c’est-à-dire le mauvais repli) de la SOD1 mutante est à l’origine de la toxicité dans certaines formes de la SLA. Auparavant, on considérait la SOD1 mal repliée comme une seule protéine anormale, mais des observations récentes indiquent que ce n’est peut-être pas le cas. La Dre Christine Vande Velde, de l’Université de Montréal, étudiera la possibilité qu’il y ait en fait plusieurs formes différentes de SOD1 mal repliée pouvant être toxiques de façons uniques en perturbant divers mécanismes biologiques. La Dre Vande Velde vise particulièrement à comprendre quels processus des cellules revêtent le plus d’importance pour conférer la maladie et à examiner de plus près pourquoi les résultats de plusieurs tentatives de traitement par neutralisation de la SOD1 dans les modèles murins de la SLA ont été mitigés. Si, comme elle le croit, l’hypothèse qu’il existe plusieurs formes de SOD1 mal repliée se confirme, le fait d’avoir ciblé une seule forme de celle-ci pourrait expliquer les résultats obtenus. Dans le cadre de cette bourse de découverte, la Dre Vande Velde se concentrera sur des formes de SOD1 qui interagissent avec les structures nommées mitochondries qui produisent l’énergie dans les cellules (les « piles » des cellules). Selon son hypothèse, une forme précise de SOD1 qui adhère aux mitochondries avant l’apparition des symptômes chez les rats modèles de la SLA pourrait enclencher un processus qui déclenche l’accumulation d’une autre forme de SOD1 mal repliée, ce qui causerait le dysfonctionnement. Ces travaux pourraient non seulement permettre de mieux comprendre le rôle de SOD1 dans la maladie, mais aussi avoir une incidence sur les stratégies thérapeutiques actuelles et futures visant à éliminer ou à neutraliser les formes mal repliées de la protéine, et, surtout, mener à l’amélioration des immunothérapies qui ne ciblent actuellement que certains types précis de SOD1 mal repliée.
Chef d'équipe
Christine Vande Velde , Université de Montréal
Partenaire et Donateurs
ALS Society of Canada