L’IRM quantitative comme biomarqueur de la résistance des tumeurs à la radiothérapie dans les métastases cérébrales
Aperçu du projet
Entre 20 et 40 % des patients cancéreux développent des métastases cérébrales qui réduisent leur qualité de vie et leur survie. Pour y remédier, on les soumet habituellement à la radiochirurgie stéréotaxique, une intervention qui consiste à exposer une tumeur à de fortes doses de rayonnement. Cette méthode offre de meilleures chances de survie que l’irradiation complète du cerveau, par contre il est difficile de déterminer si la tumeur réagit peu après le traitement et de prendre en charge ses effets secondaires. Lors d’études précédentes, Greg Stanisz est parvenu à déceler la réponse tumorale dès la première semaine post-traitement grâce à de nouvelles techniques d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Dans le cadre de ce projet, il tentera d’étendre la portée de cette découverte en différenciant les dommages causés par la progression tumorale par rapport à ceux de l’irradiation. Les patients feront l’objet d’un suivi post-traitement à l’aide d’une combinaison de techniques d’IRM. Ce projet vise d’abord à élaborer et à évaluer de nouvelles techniques d’IRM permettant d’observer et de quantifier les modifications du métabolisme et de l’environnement tumoral engendrées par la radiochirurgie stéréotaxique. Grâce à ces nouvelles techniques, les cliniciens pourront déterminer si le patient réagit au traitement dès la première semaine, tout en distinguant la nécrose causée par le rayonnement de celle d’origine tumorale. Ainsi, les médecins pourront ajuster le tir afin d’améliorer leur plan de traitement, de sorte que le traitement des métastases cérébrales sera moins stressant pour le patient, tout en étant plus rapide et efficace. Enfin, les chercheurs seront mieux outillés pour évaluer les traitements anticancer expérimentaux grâce aux fruits de ces travaux.
Chef d'équipe
Greg Stanisz , Sunnybrook Research Institute
Partenaire et Donateurs
Canadian Cancer Society