Régulation du protéome et du transcriptome des granules de stress par la TDP-43 dans les cas de SLA : biomarqueurs et cibles thérapeutiques
Aperçu du projet
Lorsque les cellules sont soumises au stress, une de leurs réactions consiste à former de petits amas nommés granules de stress pour protéger les renseignements génétiques importants pendant que les mécanismes de protection se mettent en marche. Dans les cas de SLA, la toxicité pourrait être causée par une anomalie empêchant la formation normale des granules de stress ou par une défaillance dans le désassemblage des granules de stress après leur formation, emprisonnant des substances essentielles à la vie. Certains gènes responsables de la maladie ayant été découverts codent des protéines qui font partie des voies des granules de stress, notamment la protéine 43 liant l’ADN TAR (TDP-43), qui forme des amas anormaux dans la majorité des cas. Malheureusement, nos connaissances actuelles sur la formation et le désassemblage des granules de stress dans les cas de SLA sont limitées. Le rôle de ces granules dans les mécanismes toxiques qui mènent à la dégénérescence des motoneurones nécessitera une meilleure compréhension de leur contenu. Pour tenter de remédier à cette situation, l’équipe dirigée par la Dre Christine Vande Velde, professeure agrégée à l’Université de Montréal, caractérisera entièrement les granules de stress à l’aide de données préliminaires qui démontrent que TDP-43 est un médiateur clé de leur composition et de leur régulation. En observant les motoneurones en présence de TDP-43 normale et de TDP-43 mutante causant la maladie, l’équipe examinera d’abord le contenu des granules de stress, leur formation et leur désassemblage dans des cellules en laboratoire au moyen de méthodes puissantes, en collaboration avec le Dr Bob Bowser, du Barrow Neurological Institute de Phoenix, en Arizona. En plus des substances qui se trouvent habituellement dans les granules de stress (protéines et ARN), l’équipe explorera aussi un nouvel effet de TDP-43 et des granules de stress sur des substances appelées microARN (miARN), qui sont moins comprises et sont de plus en plus liées à la SLA.
Chef d'équipe
Christine Vande Velde , Université de Montréal
Membres de l'équipe
Avi Chakrabartty, University of Toronto
Guy Rouleau, Montreal Neurological Hospital and Institute
Michael Strong, University of Western Ontario
Partenaire et Donateurs
ALS Society of Canada