Le sommeil, la cognition et l’inflammation après la ménopause chirurgicale ou naturelle
Aperçu du projet
La maladie d’Alzheimer s’acharne surtout sur les femmes et on découvre maintenant que des facteurs biologiques et le mode de vie y seraient pour quelque chose. Par exemple, la variante génétique ApoE4 associée à l’alzheimer joue davantage sur la santé cérébrale des femmes que des hommes. Nicole Gervais, Ph.D., et ses collègues étudieront la perte d’œstrogènes causée par la ménopause naturelle ou chirurgicale et son effet sur le sommeil, la cognition ainsi que la fonction et l’inflammation cérébrale. Les chercheurs établiront une relation entre le niveau d’hormones et la qualité du sommeil ainsi que les marqueurs d’inflammation dans le sang. Les participantes se soumettront à une neuroimagerie afin de mesurer les changements qui s’opèrent dans les régions du cerveau où siège la mémoire. De plus, les chercheurs examineront si les porteuses du gène ApoE4 subissent une perturbation plus marquée du sommeil, des niveaux d’inflammation et de la fonction cognitive. L’issue de ces travaux pourrait éclaircir l’interaction des hormones et du bagage génétique menant à l’apparition de la maladie d’Alzheimer, potentiellement par leur effet sur le sommeil et l’inflammation dans le cerveau. Les rouages des mécanismes biologiques pourraient révéler un moyen d’atténuer le risque ou de développer des traitements ciblés pour freiner ou prévenir la maladie d’Alzheimer.
Chef d'équipe
Nicole Gervais , University of Toronto
Partenaire et Donateurs
Alzheimer's Association