Rétablissement de l’AVC en mouvement
Aperçu du projet
À l’échelle mondiale, une personne sur six subira un AVC au cours de sa vie. Un tiers de ces personnes seront handicapées de façon permanente. En 2013, au moins 405 000 Canadiens vivaient avec un handicap de longue durée causé par l’AVC et ce nombre grimpera à 726 000 d’ici les vingt prochaines années. Les progrès réalisés dans le traitement de l’AVC ont augmenté le taux de survie mais ont mené à une augmentation du nombre de personnes vivant avec un handicap chronique. Parallèlement, la science s’est penchée davantage sur l’accélération de la guérison du cerveau que sur le traitement aigu du l’AVC. Dans les cinq dernières années, les essais cliniques ont produit quantité de donnés probantes ayant mené à des nouvelles pratiques de rétablissement d’un AVC mais leur adoption a été lente et il existe des lacunes entre les meilleures pratiques et les pratiques courantes. Par exemple, en dépit de preuves convaincantes que l’exercice aérobique améliore la réadaptation motrice, la qualité de vie et les fonctions cognitives post-AVC, la majorité des survivants d’AVC vivant dans la communauté n’ont pas accès à des programmes d’exercice de qualité.
En 2016, le Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC a convoqué sont Comité consultatif sur l’application des connaissances afin d’identifier les domaines prioritaires pour le transfert des connaissances. Le comité, composé de personnes vivant avec l’AVC, de soignants, d’experts en rétablissement de l’AVC, de fournisseurs de soins de santé, de décideurs politiques et d’experts en transfert des connaissances, a identifié l’exercice post-AVC comme étant hautement prioritaire. Le comité a spécifiquement identifié le besoin de développer des programmes d’exercice communautaires durables et fondés sur des preuves pour les gens ayant subi un AVC.
Ce projet vise donc à augmenter la mise en œuvre de programmes d’exercice communautaires durables et fondés sur des preuves pour les gens ayant subi un AVC et d’en mesurer l’impact. Une approche de transfert de connaissances participative sera aussi utilisée afin d’identifier les facteurs qui favorisent ou nuisent à l’adoption des meilleures pratiques afin d’accélérer la mise en œuvre future.
Chef d'équipe
Ian Graham , University of Ottawa
Membres de l'équipe
Mark Bayley, Toronto Rehabilitation Institute
Marie-Louise Bird, University of Tasmania
Janice Eng, University of British Columbia
Michelle Nelson, Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute
Michelle Ploughman, Memorial University of Newfoundland
Justin Presseau, Ottawa Hospital Research Institute, University of Ottawa
Julia Richardson, McMaster University
Nancy Salbach, University of Toronto
Sharon Straus, St. Michael’s Hospital
Ada Tang, McMaster University
Robert Teasell, Parkwood Institute
Partenaire et Donateurs
Canadian Partnership for Stroke Recovery