Blocage de l’interleukine-1 et hypothermie comme méthode de prévention de la paralysie cérébrale résultant de l’asphyxie néonatale réfractaire
Aperçu du projet
L’asphyxie néonatale et la paralysie cérébrale (PC) résultante est une grave pathologie découlant d’un manque d’oxygène ou d’une infection/inflammation. Cette maladie demeure synonyme de mortalité ou encore de graves séquelles cérébrales et d’invalidité prolongée. Pour l’instant, l’hypothermie thérapeutique (une baisse de la température corporelle à 33 ou 34°C pendant 3 jours) représente le seul traitement indiqué pour ces nouveau-nés. Malgré tout, plus de la moitié d’entre eux garderont des séquelles neurologiques, d’où l’importance de chercher de nouveaux traitements neuroprotecteurs. Ces travaux explorent une hypothèse voulant qu’un composé anti-inflammatoire à l’action ciblée (soit la capacité de l’antagoniste du récepteur de l’interleukine-1 à bloquer l’interleukine-1, une molécule inflammatoire naturelle (IL-1)) combiné à l’hypothermie prémuniraient contre les lésions cérébrales infligées par un déficit d’oxygène ou une infection à la naissance. Les résultats mettront en lumière les interactions néfastes entre le système immunitaire et le système nerveux. Enfin, ce projet jettera les bases de nouvelles pistes thérapeutiques visant à prévenir la PC.
Chef d'équipe
Mathilde Chevin , McGill University Health Centre
Partenaire et Donateurs
McGill University