1. Croyez-la lorsqu’elle dit ne pas être capable de s’acquitter d’une tâche, qu’elle éprouve des difficultés ou qu’elle vous parle de symptômes qu’elle ressent. 
  2. Évitez de réagir d’une façon qui témoigne de la méfiance ou minimise son expérience, comme « tu n’as pas l’air blessée », « regarde le bon côté des choses », « tu devrais être complètement rétablie », « tu devrais aller mieux maintenant, non? » « tu es tellement intelligente, c’est impossible que tu sois handicapée », « tu ne peux pas juste passer à travers? » ou « arrête d’être si émotive! »  
  3. Essayez de ne pas utiliser des phrases du type « au moins » — « au moins, tu n’es pas morte! » « au moins, tu peux encore marcher, travailler, faire du vélo, etc. » — qui minimisent les difficultés qu’elle vit. 
  4. Offrez-lui d’assister à ses rendez-vous et de prendre des notes détaillées, car certains patients pourraient avoir de la difficulté à se souvenir de toute l’information qui est donnée. Vous pourriez également passer en revue les questions potentielles quelques jours avant les rendez-vous, afin qu’elle ait le temps d’assimiler et d’exprimer ses pensées et ses préoccupations. 
  5. Continuez de lui téléphoner ou de la visiter, même si elle n’est pas toujours en mesure de vous rendre la pareille. Demandez-lui quel est le meilleur moment de la journée pour la contacter.   
  6. Aidez-la à préserver son énergie en limitant son nombre d’interactions ou d’activités au cours de la journée. 
  7. Offrez-lui de l’aide pour les tâches quotidiennes : aller chercher les enfants à l’école, faire l’épicerie, le ménage de la maison ou la prise de ses rendez-vous. 
  8. Apportez-lui des repas nutritifs.  
  9. Aidez-la à s’orienter dans les différents services, à présenter les demandes d’aide auxquelles elle a droit ou à la conduire à ses rendez-vous. 
  10. Tenez un journal si elle n’est pas en mesure de le faire (dates, heures, symptômes observés, sentiments, etc.). 
  11. Ne prenez rien de personnel et faites preuve de souplesse quand les plans doivent changer si ses symptômes s’aggravent ou qu’elle ne se sent pas bien. 
  12. Soyez patient. Permettez-vous de ralentir le rythme et de vivre « en temps réel » pour la personne atteinte d’une lésion cérébrale.  
  13. Apportez du soutien à ses aidants naturels et aux membres de sa famille, qui sont souvent confrontés à leurs propres traumatismes liés à la lésion cérébrale d’un être cher. Comme l’a dit Peter, un survivant : « Il faut aussi prendre soin des familles. »