La Fondation Brain Canada est fière d’annoncer l’octroi d’une subvention de plateforme 2019 à une équipe de recherche pluridisciplinaire codirigée par le Dr Alexander Thiel de l’Hôpital général juif, Jodi Edwards de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et Numa Dancause de l’Université de Montréal. Ensemble, la Fondation Brain Canada et le Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC (PCRA) de la Fondation cœur + AVC accordent une subvention de 1 900 000 $ à CanStim, une plateforme nationale de recherche sur la stimulation cérébrale non invasive. Ce réseau canadien accélérera les découvertes et l’application pratique de recherches de pointe en milieu clinique.

Les subventions de plateformes de la Fondation Brain Canada sont accordées à des équipes qui souhaitent créer et/ou enrichir des ressources partagées afin d’offrir aux réseaux de recherche un meilleur accès aux équipements, à l’expertise, aux données et aux protocoles. La Fondation Brain Canada annoncera l’octroi d’autres subventions de plateformes au cours des prochaines semaines dans le cadre d’un investissement dans la recherche sur le cerveau de plus de 25 millions.

« En investissant dans des plateformes qui favorisent le partage des ressources de recherche, nous encourageons les collaborations interdisciplinaires, tout en accélérant les progrès scientifiques », déclare Viviane Poupon, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada.

En matière de recherche sur la réadaptation et le rétablissement post-AVC, CanStim emprunte une méthode d’application des connaissances unique qui consiste à intégrer la recherche préclinique et clinique dès le début des travaux. La plateforme fournira les capacités de recherche nécessaires dans le domaine des méthodes de stimulation cérébrales non invasives, dont la stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr), afin de développer et d’optimiser de nouvelles stratégies pour les personnes souffrant des séquelles d’un AVC ou autres troubles neurologiques. Grâce à CanStim, les stagiaires partout au pays auront aussi l’occasion d’explorer de nouvelles approches interdisciplinaires pour étudier le rétablissement post-AVC.

« La SMTr offre bon espoir d’accélérer la réadaptation des survivants d’un AVC, mais il faut préalablement obtenir des données relatives à son efficacité clinique avant de pouvoir l’utiliser couramment », explique le Dr Thiel, neurologue clinicien à l’Hôpital général juif et chercheur principal à l’Institut Lady Davis. « À ce jour, la SMTr a été très peu utilisée dans le cadre d’études cliniques sur la réhabilitation post-AVC pour diverses raisons, notamment un manque de consensus quant aux paramètres d’utilisation optimaux chez les survivants d’un AVC, des protocoles variables ou l’absence d’une plateforme nationale pour en faciliter l’utilisation. »

Les plateformes sont au cœur de la recherche à fort potentiel. Ainsi, il importe d’élargir l’accès à l’équipement, aux technologies et aux services pour mieux répondre aux besoins évolutifs de la recherche.

« Les nouvelles technologies comme la stimulation cérébrale s’annoncent très prometteuses pour les patients qui se remettent d’un AVC », affirme Katie Lafferty, PDG du PCRA. « Un effort national de cette envergure en faveur de cette nouvelle approche est très motivant. »

Ce projet voit le jour grâce au soutien financier de Santé Canada, par le truchement du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, un partenariat innovateur entre le gouvernement du Canada (par Santé Canada), la Fondation Brain Canada ainsi que le Partenariat canadien pour le rétablissement de l’AVC (PCRA) de la Fondation Fondation cœur + AVC et le Réseau Provincial de Recherche en Adaptation-Réadaptation (REPAR).