La Fondation Brain Canada est fière d’annoncer l’octroi d’une première subvention de soutien aux plateformes technologiques (SSPT) à Ravi Menon et à son équipe du Centre de cartographie fonctionnelle et métabolique (CCFM) de l’Institut de recherche Robarts de l’Université Western Ontario. Les fonds serviront à financer la seule collection de systèmes de résonance magnétique de haute résolution et de très haute résolution, soit des outils permettant aux neuroscientifiques de mieux comprendre le cerveau, en santé ou malade. La Fondation Brain Canada annoncera l’octroi de huit autres SSPT au cours des prochaines semaines dans le cadre d’un investissement dans la recherche sur le cerveau de plus de 25 millions.

Accomplir des percées en recherche sur le cerveau exige du talent, de l’imagination et de la détermination. Or, il faut souvent disposer d’un accès partagé aux ressources nécessaires, comme les équipements, laboratoires, services, bases de données, ordinateurs, serveurs, archives de patients, et biobanques, ou plus simplement, des « plateformes ».

Les subventions de plateformes de la Fondation Brain Canada sont accordées à des équipes qui souhaitent créer et/ou enrichir des ressources partagées afin d’offrir aux réseaux de recherche un meilleur accès aux équipements, à l’expertise, aux données et aux protocoles.

« Ces plateformes sont également un moteur d’innovation et de collaboration interdisciplinaire, tant au Canada qu’à l’échelle internationale », affirme Viviane Poupon, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « En soi, elles sont nécessaires pour répondre aux besoins changeants de la recherche. »

Pour tirer le meilleur parti de ces plateformes, il faut pouvoir compter sur l’expertise d’un personnel compétent afin d’en assurer l’accessibilité, la performance et l’efficacité optimale.

Le CCFM facilite le travail de plusieurs centaines de stagiaires et membres du corps professoral œuvrant dans des domaines aussi divers que la biophysique, l’éducation et la musique. Le milieu de la recherche dépend largement de cet établissement qui leur donne accès à une expertise unique ainsi qu’à des équipements spéciaux permettant d’accomplir des expériences de pointe en neurosciences. Grâce aux outils à leur disposition, les chercheurs peuvent scruter le cerveau afin de cerner les caractéristiques du processus normal de développement et de vieillissement, ainsi que l’origine des déficits développementaux, neuropsychiatriques et neurodégénératifs comme la maladie d’Alzheimer et la schizophrénie.

« Notre travail dépend d’outils dont le coût est prohibitif pour un chercheur seul, alors que de nombreuses autres personnes œuvrant dans divers établissements, régions ou même ailleurs au pays en auraient aussi besoin », explique Ravi Menon, professeur de biophysique médicale, d’imagerie médicale et de psychiatrie, ainsi que codirecteur scientifique de l’initiative BrainsCAN à l’Univertisé Western.  « Sans l’aide que la Fondation Brain Canada nous offre par le biais des subventions de plateformes, de nombreux établissements névralgiques au pays éprouveraient de graves difficultés. »

Cette subvention SSPT totalisant 2 850 000 $ voit le jour grâce au soutien financier de Santé Canada, par le truchement du Fonds canadien de recherche sur le cerveau, un partenariat innovateur entre le gouvernement du Canada (par Santé Canada), la Fondation Brain Canada ainsi que l’Université de Western Ontario.

Pour plus d’information, consultez le répertoire des chercheurs subventionnés de la Fondation Brain Canada.