Voici le Dr Philip McGoldrick, lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 

Le Dr Philip McGoldrick, chercheur au Tanz Centre for Research in Neurodegenerative Diseases (Centre Tanz de recherche sur les maladies neurodégénératives) de l’Université de Toronto, est le lauréat de la bourse de transition de carrière 2022 de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 250 000 $.  

Cette bourse aide à lancer des chercheurs talentueux en début de carrière, en leur permettant de créer leur propre laboratoire, leur donnant l’indépendance nécessaire pour étanlir leurs propres programmes de recherche. 

« Cette bourse me permet de continuer quelque chose sur laquelle je travaille passionnément depuis plusieurs années. Le travail que je fais est tellement passionnant. Cela aurait été une énorme perte de ne pas pouvoir le continuer. » 

Le Dr Philip McGoldrick

Le Dr McGoldrick a été inspiré à étudier les maladies neurodégénératives dès son plus jeune âge, après avoir vu comment ces types de maladies affectaient les membres de la famille. Après avoir déménagé à Londre (R.-U.) pour un doctorat, la SLA a rapidement attiré son attention.  

« C’était la maladie la plus intéressante étudiée, » déclare-t-il. Il travaille sur la SLA depuis 2008. 

Le Dr McGoldrick étudie les mutations du gène C9ORF72 – la cause génétique la plus fréquente de la SLA. Ces projets actuels explorent comment la perte de fonction qui se produit lorsque C9ORF72 est muté peut affecter un processus biologique crucial appelé transport nucléocytoplasmique. Ces co-chercheurs et lui, ont récemment publié un article sur le sujet dans le Cell Reports. Il s’intéresse également à la manière dont ces connaissances pourraient être utiles pour comprendre les cas sporadiques de SLA.  

« Ce soutien me permettra d’étudier un mécanisme fondamental, mais peu étudié qui pourrait contribuer à la SLA », dit-il. « J’espère pouvoir participer à un effort soutenu sur plusieurs fronts pour compendre une cause génétique de la SLA, mais applique aussi ces découvertes afin de comprendre la maladie sporadique. » 

« Ce programme transformateur et cette collaboration avec la Société canadienne de la SLA ont le potentiel d’inspirer les chercheurs en début de carrière à explorer des approches novatrices, qui pourraient conduire à un avenir sans SLA », déclare la Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada. 

Le programme de stagiaires de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.