Est-ce que l’amélioration des mécanismes d’élimination des protéines toxiques dans les motoneurones pourrait devenir une future stratégie de traitement?  

Bourse : 125 000 $ 

Collaborateurs : Le Dr Martin Duennwald de l’Université Western et la Dre Elizabeth Meiering de l’Université de Waterloo 

Le Dr Gary Shaw est biochimiste à l’Université Western et l’un des neuf bénéficiaires de la Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada 2022.  

« C’est toujours très excitant d’obtenir une bourse de recherche, car on utilise les idées étudiées dans la littérature pour créer de nouvelles expériences », dit-il. « Après tout cela, c’est enthousiasmant de voir que d’autres scientifiques se penchent et apprécient les idées émises. » 

Ce projet représente sa première bourse de recherche sur la SLA, mais il s’appuie sur des décennies de travail sur les protéines impliquées dans la neurodégénérescence, en particulier dans la maladie de Parkinson.  

« C’est une direction un peu différente pour mon laboratoire, mais cela me paraît une progression logique », déclare le Dr Shaw. 

« Chez la Fondation Brain Canada, nous adoptons l’approche « Un Cerveau » pour la recherche, sachant que chaque découverte a le potentiel d’avoir un impact sur un éventail de maladies et de troubles cérébraux. Les travaux du Dr Shaw sur la maladie de Parkinson, et maintenant la SLA, amélioreront notre compréhension de la complexité du cerveau dans son ensemble. »  

Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada

Étiqueter les protéines pour « sortir les déchets » 

Lorsque nos cellules vieillissent, notre corps dispose d’un mécanisme pour « étiqueter » les protéines indésirables ou problématiques afin qu’elles puissent être éliminées. Malheureusement, la machinerie enzymatique de ce processus ne fonctionne souvent pas correctement dans la SLA et d’autres maladies neurodégénératives.  

Le projet du Dr Shaw vise à identifier les protéines qui pourraient être responsables d’étiqueter les protéines indésirables ou mal repliées pour les éliminer des cellules dans les types courants de SLA.  

« Si nous parvenons à identifier les protéines qui, selon nous, régulent ces processus », explique-t-il, « nous pourrons faire de ces enzymes des cibles potentielles pour des thérapeutiques à base de petites molécules ». 

Sa transition d’autres maladies neurodégénératives à la recherche sur la SLA a été facilité par ses collaborateurs, notamment les chercheurs de longue date de la SLA, le Dr Martin Duennwald, également de l’Université Western, et la Dre Elizabeth Meiering de l’Université de Waterloo. 

Bien que le Dr Shaw étudie les processus biochimiques les plus complexes, il se dit inspiré par la possibilité que ses recherches puissent faire la différence pour les personnes vivant avec la SLA.  
 
« J’ai toujours voulu mener des recherches capables de faire une différence tangible, qui ont le potentiel d’améliorer la vie et la santé des gens », dit-il.  

« À long terme, nous essayons d’identifier la cause des maladies comme la SLA. Ces types d’expériences sont très importants pour y parvenir », ajoute-t-il. « Je pense que ce projet peut avoir un impact sur la vie des gens. » 

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA.  

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .