Est-ce que l’étude des protéines de la jonction neuromusculaire pourrait contribuer au développement de biomarqueurs essentiels?

Bourse : 300 000 $ 

Collaborateurs : La Dre Danielle Arbour et la Dre Roberta Piovesana de l’Université de Montréal et le Dr Robert Bowser du Barrow Neurological Institute 

Le Dr Richard Robitaille, de l’Université de Montréal, a reçu sa première bourse de la Société canadienne de la SLA il y a dix ans. Déjà un expert mondial sur la jonction neuromusculaire (NMJ), le financement était sa première incursion dans la recherche sur la SLA et lui a permis de trouver des applications cliniques pour son expertise. Son laboratoire consacre désormais presque tous ses efforts de recherche à la maladie.   

Le travail du Dr Robitaille démontre à quel point les Bourses de découverte peuvent être efficaces pour faire avancer la recherche sur la SLA.  

Cette année, il a reçu l’une des toutes premières Bourses de découverte d’une durée de trois ans et d’un montant de 300 000 $. L’argent servira à financer un projet lié à un essai clinique à venir, fondé sur une recherche fondamentale financée par sa première Bourse de découverte il y a dix ans.  

La Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA se consacrent tous deux à soutenir la recherche dans toutes les étapes du parcours scientifique. »

Dre Viviane Poupon, présidente-directrice générale de la Fondation Brain Canada

L’équipe utilisera la Bourse de cette année pour faire avancer les efforts visant à valider un ensemble de protéines candidates liées à la NMJ en tant que biomarqueurs potentiels pour le traitement de la SLA et la progression de la maladie. Les biomarqueurs sont des mesures objectives pour suivre la présence et l’effet d’une maladie sur le corps.  

Alors que de nombreuses maladies neurodégénératives affectent les endroits où les neurones se connectent, la SLA affecte également la connexion synaptique entre un nerf et des cellules musculaires – la NMJ. 

En cas de succès, l’utilisation de protéines liées à la NMJ comme biomarqueurs présenterait de nombreux avantages, dont des changements au niveau de la NMJ tôt dans la maladie, qui pourraient permettre un diagnostic et une intervention plus précoces. Toutes les formes de SLA entraînent des changements au niveau de la NMJ, ce qui en fait un biomarqueur universel possible pour la maladie. Enfin, les changements de la NMJ peuvent être suivis à l’aide d’échantillons de sang – une méthode beaucoup moins invasive qu’une ponction lombaire ou un échantillon de tissus.  

« La SLA a un grand besoin de biomarqueurs et ceux-ci sont très novateurs. Rien de tel n’a été exploré dans la SLA », déclare le Dr Robitaille.  

De plus, le Dr Robitaille explorera si la NMJ pourrait également être une cible de traitement.  

« C’est vraiment excitant d’utiliser notre recherche fondamentale pour cibler quelque chose à une utilisation clinique », dit-il.  

Le Dr Robitaille travaille avec le Dr Robert Bowser à Barrow Neurological Institute en Arizona, un leader international dans la recherche de biomarqueurs pour la SLA.  

Au-delà de l’aspect scientifique de son travail, le Dr Robitaille est très impliqué avec SLA Québec, un partenaire important de la Société canadienne de la SLA, lui permettant de rester en contact avec les personnes vivant avec la SLA.  

« J’essaie d’être aussi pratique que possible », dit-il. « La science est amusante, mais l’objectif ultime est qu’elle soit accessible le plus rapidement possible. C’est notre motivation principale. » 

Le programme de Bourse de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada a été rendu possible grâce au Fonds canadien de recherche sur le cerveau (FCRC), un accord novateur entre le gouvernement du Canada (par l’intermédiaire de Santé Canada) et la Fondation Brain Canada et la Société canadienne de la SLA 

Pour en savoir plus sur les Bourses de découverte de la Société canadienne de la SLA et de la Fondation Brain Canada de 2022, lisez le communiqué de presse complet ici .